On s’en doutait, mais une nouvelle étude publiée ce jeudi le confirme : en Belgique, le smartphone sert de moins en moins à téléphoner. Selon une enquête menée par iVOX fin 2024, les messageries instantanées ont la cote, surtout chez les jeunes générations. Explications.

Le smartphone est plus que jamais un outil de communication incontournable… mais son usage évolue avec les générations. Pour mener cette étude commanditée par Swappie, iVOX a interrogé 2 000 Belges sur l’utilisation de leur smartphone, entre le 12 septembre et le 1ᵉʳ octobre 2024. Les résultats sont aujourd’hui connus, même s’ils manquent de nuances : entre les « jeunes de moins de 27 ans » et les « baby-boomers », les données concernant le reste de la population ne sont pas détaillées.

On se contentera donc de l’éternelle « battle » entre génération Z et baby-boomers. Dont acte. Ce que l’on sait ? Six Belges sur dix préfèrent envoyer des messages plutôt que d’appeler, une tendance encore plus marquée chez la génération Z (73 %). Même les Belges de plus de 60 ans, logiquement plus attachés aux appels, privilégient de plus en plus l’écrit. Les messages vocaux restent minoritaires : seuls 16 % des sondés les utilisent en priorité. Mais ils séduisent davantage les jeunes : 25 % des moins de 27 ans les préfèrent aux textos, contre seulement 13 % chez les seniors.

L’étude souligne aussi la dépendance croissante au smartphone. Deux jeunes sur trois (66 %) le consultent dès le réveil, contre 38 % chez les aînés. Et si 45 % des seniors tentent de limiter leur usage, seuls 37 % des jeunes font de même.