Telenet en Wallonie : de nouvelles précisions et un objectif, 10% de parts de marché
Alors que Telenet active pour la première fois ses antennes 5G à Bruxelles à l’occasion de Couleur Café, son CEO, John Porter, a accordé une longue interview à l’Écho ce week-end. L’arrivée de l’opérateur en Wallonie se confirme. Probablement sous une nouvelle marque.
Telenet est déjà présent dans la plupart des communes de Bruxelles et quelques localités du Hainaut historiquement liées à Coditel/Numéricâble/SFR. Cette expérience va servir de base à son arrivée partout dans la partie francophone, probablement dès la fin de cette année. Pour attaquer le marché wallon, Telenet a signé un accord avec Orange/VOO lui permettant d’accéder à son réseau HFC (câble) et à ses futurs développements dans la fibre. En échange de quoi Orange pourra continuer d’utiliser les tuyaux de Telenet au Nord du pays. « Un accord win win » auquel Porter se montre très favorable dans l’Écho. Logique : VOO et Telenet déploiement actuellement les mêmes arguments marketing : GIGArapide partout (HFC) et fibre à terme (FTTH).
L’ambition de Malines est forte : atteindre 10% du marché dans le Sud du pays. Pour cela, l’opérateur ne part pas d’une page blanche. Il dispose d’une présence déjà importante grâce à ses magasins BASE, où une autre marque du groupe se fait de plus en plus remarquer, Tadaam. Mais c’est BASE qui semble la mieux positionnée pour servir de rampe de lancement aux futures offres convergentes de Telenet à destination des particuliers et des entreprises.
Une offre fixe et une offre convergente (combinant internet fixe, mobile et télévision numérique) sont sur le métier, confirmées dans l’interview. John Porter apporte une précision importante : Telenet entend se positionner avec une offre compétitive à destination des clients qui, jusqu’ici, optaient pour Orange, appelée à devenir une marque de plus en plus premium.
L’arrivée de DIGI, 4e opérateur mobile, n’inquiète pas (encore) John Porter : « Ce sera difficile pour eux d’atteindre les 10% de parts de marché qu’ils ont annoncés. » L’interview est à lire dans le journal économique l’Écho.