Le Belge utilise en moyenne 6 Go par mois sur son mobile
Nous vous l’annoncions ce mercredi : l’an dernier, la consommation de données mobiles en 4G a dépassé les 6 Go. Sans surprise, les réseaux 3G perdent 50 % de trafic en un an. Normal : ils vont permettre à la 5G de se déployer en Belgique plus rapidement. Analyse.
Selon l’IBPT, en 2022, la consommation de données mobiles (data) par carte SIM en 4G s’élevait en moyenne à 6,1 Go par mois, contre 4,9 en 2021. À l’heure où les forfaits proposent des quotas de 50, 70, 100 voire 300 Go, la consommation moyenne reste plutôt raisonnable. Les opérateurs le savent.
Les réseaux 3G connaissent une forte baisse de fréquentation : la consommation y a été réduite de moitié en un an (de 0,4 à 0,2 Go/mois). La 3G s’affiche aujourd’hui dans les rares zones où la 4G n’est pas encore présente ou à l’intérieur des bâtiments. Elle accueille également les appels provenant d’appareils sans accès VoLTE : la 3G sert ainsi davantage à appeler qu’à consommer des données mobiles.
Du côté de la 5G, la consommation moyenne de données n’est ni spectaculaire, ni particulièrement surprenante : à peine 1,1 Go par mois. Rien d’anormal là-dedans : le taux de pénétration de la 5G est encore modeste, mais on devrait déjà observer une nette différence lors de la prochaine étude en juin 2024. Telenet a déjà allumé de nombreux sites 5G, y compris en Wallonie, mais Proximus et Orange ne vont pas tarder à activer des stations dormantes. Bruxelles, dernière région à légaliser la technologie il y a quelques semaines, devrait accueillir la 5G dans le courant de l’été. L’ensemble des opérateurs annoncent une couverture importante du territoire d’ici 2025.
Rappel utile de l’IBPT : la 3G va disparaître, afin de libérer davantage de spectre pour la 5G. Orange, Telenet et Proximus éteindront progressivement leurs réseaux 3G en 2024 et 2025. Les réseaux 2G resteront par contre bien actifs : ils seront encore utilisés par un grand nombre d’appareils connectés, dont les terminaux de paiement. Et ils permettront d’appeler sur des appareils non dotés des appels 4G ou de VoWiFi (appels Wi-Fi).