Les habitants du nord-ouest de la capitale belge accèdent désormais aux ondes de nouvelle génération. La pression augmente sur les autorités de la ville afin de débloquer cet épineux dossier.

S’il existe un opérateur persuasif et déterminé en Belgique, il s’agit indubitablement de Belgacom. Techniquement contrarié, tout comme Mobistar et Base, par la législation très restrictive de Bruxelles sur les ondes électromagnétiques, l’ancienne RTT emploie l’astuce territoriale pour tout de même fournir une couverture parcellaire dans la région concernée.

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La 4G arrive à Bruxelles par la petite porte…

C’est dans le triangle densément peuplé de Dilbeek, Laeken et Wemmel que Proximus a installé quelques antennes 4G.  Actives en Flandre où la norme d’émission est nettement moins sévère, le rayonnement de ces cellules déborde toutefois à l’intérieur de Bruxelles-Capitale.

La qualité de connexion reste néanmoins aléatoire dans le périmètre de la ville, au sein des zones limitrophes. Dans le centre, tout espoir de toucher la 4G est évidemment exclu.

D’un point de vue industriel et commercial, l’initiative est parfaitement logique. Il s’agit d’une zone d’habitat et d’activité cruciale pour les opérateurs en télécommunication. Côté politique, le geste est symbolique et particulièrement significatif. Proximus est plus que prêt pour un déploiement de la 4G à Bruxelles et force la Ministre Ecolo Huytebroeck et l’ensemble du processus décisionnel politique de la Région à revenir sur leur décision de postposer ce dossier après les élections de 2014.