Les normes légales sur la puissance émettrice des antennes irritent Base
Ce n’est pas peu dire que le troisième opérateur mobile commence à trouver les mesures environnementales sur les ondes arbitraires et très pénalisantes. Même la RTBF est pointée du doigt.
Le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale ne s’est pas fait des amis lorsqu’il a décidé de limiter à 3 volts par mètre la puissance des antennes GSM et UMTS. La pilule passe difficilement chez Base qui est probablement, et selon la densité du réseau, celui qui pâtit le plus de cette nouvelle norme. Du coup, chez KPN Group Belgique, on ne manque aucun occasion de souligner tout le mal que l’on pense de l’Ordonnance.
Cette fois, c’est la ministre Ecolo Huytebroeck qui a demandé à un laboratoire indépendant (ANPI) de confirmer les conclusions du rapport technique de l’ISSeP sur lequel s’étaient basés les élus bruxellois. Cette relecture critique floute quelque peu la situation car elle point du doigt le manque de justification scientifique sur sur la différence faite entre ondes pulsées et non-pulsées. Du coup, la 3G et la radio numérique seraient sur un pied d’égalité technique mais pas législatif. Une hérésie.
Base estime, dès lors, qu’il est important de revoir la législation actuelle, soit en appliquant les 3v/m à toutes les émissions ondulatoires, soit en ajustant la limite. La Ministre Huytebroeck envoie le dossier au Parlement tandis que la Ministre PS Laanan estime que le problème ne se limite qu’à un seul site pour la DAB+ à Bruxelles, celui de la RTBF sur la Tour des Finances. Dans un billet publié sur KPN BASEFACTS, un blog animé par les têtes pensantes du groupe KPN, Coralie Miserque, Corporate Affairs Manager, ajoute un commentaire acerbe : « A moins bien entendu que la RTBF, consultée à ce sujet par la Ministre, parvienne à trouver suffisamment d’arguments pour échapper une nouvelle fois à la norme ». Ambiance !