Van Quickenborne veut importer la carte d’identité mobile en Belgique
La semaine passée, notre ministre fédéral en charge des télécoms a été séduit par un projet espagnol d’identification par carte SIM.
En visite à Barcelone pour le congrès mondial du mobile, Vincent Van Quickenborne (libéral flamand) a été visiblement convaincu d’inciter la Belgique à intégrer l’idée d’utiliser la carte SIM pour stocker des informations d’identification telles qu’actuellement véhiculées par la carte d’identité électronique. Ce n’est pas la première fois que ce type de mélange est pensé. En effet, le niveau de sécurisation proposé par les fournisseurs de cartes SIM est régulièrement jugé comme suffisant pour envisager d’y placer des données sensibles.
Le projet de « SIM ID » est, pour le moment, financé par l’opérateur espagnol Telefonica et l’expert en sécurité Secuware. L’objectif est multiple mais axé autour d’un tronc commun: la possibilité de vérifier l’identité via un canal sécurisé. Autrement dit, la carte SIM ne contiendrait que des éléments essentiels permettant l’accès à un serveur distant qui, lui, diffuserait des données concernant, par exemple, la date de naissance. Par ce biais, les deux partenaires imaginent des retombées commerciales importantes: accès à des services pour adultes, identification bancaire, achats en ligne, dialogue avec des sites gouvernementaux ou encore connexion avec son entreprise. Il est important de souligner qu’en cas de perte de la carte SIM, cette dernière est désactivée à distance et les données d’identification ne sont pas perdues.
Du côté du téléphone, une application dédiée gère la manière dont sont utilisées les données. L’utilisateur peut fixer un mot de passe pour autoriser l’accès à un récepteur physique. On pense ici à la vérification de l’âge à l’entrée d’un casino ou l’identification pour une opération de fidélité dans les magasins.
- Le blog de Vincent Van Quickenborne
Le téléphone mobile sera bientôt obligatoire 😉
Bravo. Comme ça tout pourra être désactivé à distance.
Bonne idée, relier les infos personnelles, la position en temps réel (GPS) et les communications téléphoniques,
La puce à intégrer sous la peau arrive à grands pas.. mais tout ça est pour le bien être et votre sécurité car vous n’avez rien à vous reprocher.
Si ce système était déjà d’application dans les dictatures, la révolution actuelle n’aurait pas eu lieu!
La technologie c’est bien… mais refusons les regroupement d’information!
Big Brother is watching you!
Il ne faut pas d’instruction pour devenir ministre. La plupart des personnes sachant lire et écrire refusent de signer un document sans en obtenir une copie et sont encore moins enclin de signer une feuille blanche. Manifestement ce niveau d’instruction est encore rare dans le domaine de l’informatique. C’est pourtant ce qui se passe dans la grande majorité des transactions réalisées avec la carte d’identité actuelle. Aucune trace électronique ou papier est remise à la personne qui rentre son code pin pour signer ou s’authentifier (le titulaire n’a pas l’occasion de faire la différence).
Les anciens grecs se posaient déjà la question : Qui surveillera les surveillant ?
Peut-être qu’il faut laisser le bénéfice du doute de la cupidité.
À propose de carte d’identité électronique , quelqu’un sait-il si le lecteur de carte peut s’adapter à la micro-prise USB d’un gsm ?
Merci
Il est vrai que contrairement au metier de plombier qui impose un acces a la profession, celui de ministre est denue de toute connaissance obligatoire, alors bon les elucubrations de ministre en goguette a gauche et a droite a la recherche de dieu sait quoi… on s’en passerait bien, sauf que ce genre de connerie risque bien de voir le jour, simplement parce que ce nul aura recu un smartphone en cadeau par ex… (comme a liege)