VDSL2 : le projet de décision de l’IBPT soumis au secteur
L’IBPT publiait début février son projet de décision sur le prix de location mensuel de l’accès (bitstream) aux lignes VDSL2 de Belgacom. Objectif : « ne pas créer d’effet de ciseaux tarifaires et encourager les investissements. » Les opérateurs ont encore 2 jours pour y réagir.
Dans un document forcément très technique, l’IBPT évoque l’introduction de « tarifs raisonnables sur la base d’un nouveau modèle des coûts bottom-up », après avoir écouté les remarques du propriétaire du réseau, Belgacom, mais également Mobistar, KPN Belgium et la « Plate-forme », représentative du secteur. L’Institut a adapté sa proposition initiale sur la base de ces remarques. La version adaptée du projet de décision est maintenant à nouveau soumise à la consultation du secteur (jusqu’au 25 février), après quoi elle sera transmise aux régulateurs communautaires.
Selon l’IBPT, les volumes pris en compte dans le modèle correspondent à la pénétration DSL estimée à la fin 2011, date de la fin du déploiement du VDSL2. La situation observée à la mi-2009 est de 1,75 millions de lignes DSL et la tendance des dernières années est une hausse de 100 000 lignes DSL par an. Le nombre de lignes devrait augmenter naturellement de 250 000 lignes DSL d’ici fin 2011.
Explications techniques sur le site de l’IBPT : « Les coûts totaux de WBA VDSL2 sont constitués des coûts de la end-user line d’une part et du transport Ethernet d’autre part. Les tarifs pour la WBA VDSL2 end-user line couvrent les infrastructures et équipements suivants : réseau de distribution entre l’utilisateur final et la cabine de rue, la Remote Optical Platform (ROP) dans laquelle est installée le DSLAM VDSL2, le DSLAM VDSL2 installé dans la ROP, les fourreaux et la fibre optique du réseau d’alimentation et des équipements actifs Ethernet au niveau du LEX. »
Dans le projet de décision, on obtient un coût final, pour une ligne VDSL2 sans téléphonie, de 13,24 euros. Pour une ligne couplée à de la voix, 8,35 euros. Voilà la base de travail à partir de laquelle les « alternatifs » pourront établir leurs nouvelles offres. Les nouveaux tarifs entreront en vigueur deux semaines après la prise de la présente décision. En attendant, les opérateurs ont jusqu’à jeudi pour réagir au projet.
Sur le 4ieme et 5ieme paragraphe il y a quand meme bcp d’abreviations et autres anglicismes.
Mon prefere « DSLAM VDSL2 installé dans la ROP »
De toute évidence le rédacteur ne comprend pas tout les termes qu’il publie…
Si si, rassurez-vous. Par contre, comment les expliquer simplement ou vulgariser un document aussi technique ? Si vous avez des idées, je suis preneur ! 🙂
DSLAM : « Multiplexeur d’accès DSL » http://fr.wikipedia.org/wiki/Digital_subscriber_line_access_multiplexer
« Le LEX est une sorte de gros central, un batiment complet. Les DSLAM se trouvent principalement la dedans.
Le LDC est qq chose d’intermediaire, plus petit que le LEX mais assez grand que pour mettre des DSLAM. Quand on est trop loin du LEX, on peut etre connecte dans un LDC.
Le ROP est une assez petit borne (genre 1m x 2m * 50cm, avec le petit sigle laser dessu) dans lequel la fibre arrive. Les DSLAM VDSL se trouvent la dedans et c’est « tres » proche des habitations.
Le BAS c’est en gros le serveur de tunnels PPPoE. Quand un client go/plus se connecte, les packet sont encapsule en PPPoE, transmit en ATM par dessus le lien ADSL jusque DSLAM, et puis de la, vers un des quelques BAS. A ce niveau le shaping est applique (4M / 400kbps) et les trames PPPoE sont desencapsuler. »
Source : http://forum.adsl-bc.org/viewtopic.php?p=607267
Alors le ROP c’est le cabinet gris se trouvant sur la rue. Neansmoins il y a ce qu’on appelle en anlais un oxymorin dans l’explication : soit le DSLAM est dans le LEX ou dans le ROP……
Je sais que des choses ont besoin de nom techniques – mais pour ceux qui aterissent ici pour la premiere fois on devrait presque fournir un lien vers google translate. Je ne suis pas l’avis ‘francais’ qu’il faut tout franciser (preuve a l’appui => j’ecris sans accents => merci clavier QWERTY), mais pour moi un tel article -qui a quand meme une certaine portee- doit etre ecrit d’une telle maniere q’un journaliste NON initie le comprenne.
Dans des autres termes : criticisme POSITIF
Par contre c’est n’est pas gagne forcement. J’ai un ROP devant la maison – mais mon xDSL sur ISDN ne fait que du 6MB, car -parait-il- mon LDC le plus proche est a qq kilometres. Mais bon 6MB c’est mieux que rien et les gros downloads (films HD) se font pendnat la nuit ou je m’entappe de la vitesse car je dors 😀
Nous travaillons sur une solution pour apporter plus d’informations relatives aux articles (définitions de termes entre autres).
Si je ne me trompe pas, le ROP ne contient que les DSLAM pour le VDSL. Donc, en ADSL, le DSLAM se trouve dans le LEX ou le LDC.
L’essentiel du message n’est pas la guerre des termes techniques (barbare pour beaucoup) mais bien de connaître le résultats des bla bla des opérateurs et surtout ceux obtenu pa l’IBPT qui pour moi ne sers a rien et côute de l’argent aux contribuables.
Heuuu, l’essentiel ce serait pas plutot d’évaluer si les prix fixés par notre régulateur bien aimé va permettre à la concurrence de se développer et de proposer des alternatives crédibles et rentables???
Si on recule de qlq années, les premières décisons pour l’accès du régulateur ont végété parmi les plus chères au niveau EU…Avec le résultat que l’on connait ! Quid actuellement donc ???
Donc DSLAM, LEX, LDC, etc. on s’en fout 😉