Toujours pas de smartphone chez Archos, qui doit lever 16,86 millions d’euros
Archos voyait vendredi son titre sanctionné à la bourse de Paris : le fabricant veut lever au-moins 16,86 millions d’euros. Le succès n’a jamais vraiment été au rendez-vous. Quant aux smartphones sous Android, ils ne sont pas vraiment la priorité.
« Depuis 2008, la dégradation du contexte économique a pesé sur les ventes de notre société et, par conséquent, sur sa structure financière. » Ainsi s’exprime Henri Crohas, PDG d’Archos, sur son site web. « Aujourd’hui, nous souhaitons restaurer la structure financière d’ARCHOS en augmentant ses fonds propres pour assurer la continuité de son exploitation et disposer des leviers nécessaires au financement de notre stratégie. »
L’augmentation de capital qu’Archos lance, d’un montant de 16,86 M€, doit lui permettre de se doter des moyens nécessaires au développement de son activité et des investissements tant en R&D qu’en marketing. «Pour lancer l’opération, à cause de notre situation financière, l’Autorité des marchés financiers nous a demandé de garantir à 75% l’augmentation de capital. Nous avons donc déjà trouvé une vingtaine d’investisseurs qui s’engagent chacun à souscrire entre 100.000 euros et 1,5 million d’euros », précise Henri Crohas le PDG d’Archos.
Chaque actionnaire d’ARCHOS possède depuis vendredi un DPS par action détenue. 7 DPS permettent de souscrire 6 actions nouvelles au prix unitaire de 2,20 €. La période de souscription se terminera le 9 décembre Les actions nouvelles porteront jouissance au 22 décembre 2009 et seront directement assimilables aux actions anciennes
L’offre du Français s’articule autour de 3 grandes familles : les baladeurs numériques (développés sous Linux depuis longue date), les tablettes Internet et les netbooks. Il y a quelques mois, le constructeur lançait l’ARCHOS 5 : un produit qui combine multimédia et l’univers d’Android (Linux). Quid des smartphones ? Ils ne sont plus dans la liste des priorités du constructeur, qui ne compte pas se lancer dans l’aventure sans avoir signé des accords de partenariat avec l’un ou l’autre opérateur.