Si Sony Ericsson communiquait un peu mieux, vous sauriez déjà qu’il existe… Labs
Dans l’indifférence générale, Sony Ericsson lançait fin mai son espace – de collaboration et de – promotion d’applications de nouvelle génération, notamment basées sur la technologie Capuchin. A l’image des Nokia Labs, Sony Ericsson Labs propose de la littérature et des téléchargements qualifiés « bêta ».
Capuchin le pourtant délicieux et ingénieux mariage entre Java ME et Adobe Flash Lite – permet de concevoir des petits logiciels à l’apparence très soignée et conviviale. Rien à dire, c’est du joli travail. Ici, une nouvelle radio FM RDS au look rétro est proposée. Là, un petit outil de gestion de son compte Twitter, qui permet de combler l’un des principaux manques des mobiles de la marque : la connexion aux réseaux sociaux. Autres trouvailles : une calculatrice, un niveau (d’eau), un chronomètre, etc. Pas de traces du logiciel Facebook de Sony Ericsson pour Java, qui circule pourtant avec une ardeur certaine depuis le mois de juin sous le manteau.
Destinées tantôt à l’ensemble de sa gamme Java, tantôt aux mobiles récents compatibles avec Capuchin, les applications proposées par le constructeur ne sont pas dénuées d’intérêt. Alors pourquoi ne peut-on pas s’empêcher se lever les yeux vers le ciel en se disant : pourquoi maintenant ? pourquoi Java ? Juste pour faire parler de soi et tenter de singer Nokia Labs avec des moyens moins élevés ?
Tous ces logiciels et widgets peuvent être téléchargés gratuitement pour la plupart des mobiles récents de Sony Ericsson et un blog vise à améliorer la communication vers le grand public. Visiblement, l’intérêt n’est pas très vif : on compte à peine 3 commentaires depuis le 29 mai.
Pas de trace des panneaux XPeria. Pas un mot sur Android. Pas mieux pour Symbian. Ici, c’est Java (et Capuchin) qui tiennent le premier rôle. Si c’était une vraie stratégie de développement, cela serait une excellente idée. C’est que, pour la R&D d’un constructeur, ne pas se décider entre Windows Mobile, Symbian Touch, Java et Android, cela relève désormais face à la concurrence d’un manque de vision inquiétant, qu’il serait plus que temps de clarifier, tant pour les analystes, que pour les consommateurs et… les développeurs.
Nul doute que la question va également se poser – et plus rapidement qu’on ne le pense – pour Samsung.
Lien : labs.sonyericsson.com (/mobile depuis un téléphone Sony Ericsson)