Un Européen sur quatre utiliserait déjà régulièrement Internet sur mobile
80 % des européens devraient avoir un téléphone 3G en poche en 2013. Le marché semble indiquer des signes encourageants : Forrester estime que 25 % des internautes européens surfent aujourd’hui sur leur mobile, ce qui dessine des opportunités nouvelles et réelles pour les marques, bien au-delà de l’effet fashion « iPhone App ».
Le « European Mobile Forcast 2008 to 2013 » prévoyait l’an dernier que 38% des Européens utiliseront le web mobile dans les 5 ans à venir et plus de 80% des mobiles 3G avant la fin 2013. Visiblement, ces prévisions sont moins fantasques que prévu. Une étude a été menée au 4e trimestre 2008 dans 7 pays européens auprès d’un échantillon de 14 333 personnes. 24 % des internautes européens accèdent aujourd’hui régulièrement à Internet depuis leur téléphone mobile. La France se paie le bas du classement, avec 19 % d’adoption, derrière la Suède, l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et les Pays-Bas.
Quels sont les usages les plus courants aujourd’hui sur le mobile ? Sans surprise, selon le bureau d’étude, l’email à 23 %, la messagerie instantanée à 12 % et, pour 10 % des mobinautes, les réseaux sociaux.
La montée en puissance des services mobiles confirme le leadership des marques déjà bien implantées dans le monde de l’Internet « fixe » : Yahoo!, Google, Facebook, Microsoft, eBay. Comme nous l’avons longtemps suggéré, cette croissance éloigne de plus en plus les internautes des portails développés depuis plusieurs années par les opérateurs, dans un but souvent uniquement commercial (sonneries, fonds d’écran, télévision mobile, musique).
Une étude menée par l’analyse isréalien Olista – sur onze millions d’utilisateurs – décrivait bien le phénomène mi-2008 : 60 % des téléchargements se font « hors portail », 85 % des utilisations de la télévision mobile sont une expérience unique (difficultés de navigation, prix).
Une stratégie mobile qui voit plus loin que l’iPhone
L’heure a visiblement sonné pour les marques de déployer une stratégie mobile globale : de nouvelle oppportunités semblent se dessiner pour atteindre à la fois des cibles plus jeunes (friandes de nouvelles technologies), mais aussi un public de professionels. Les secteurs visés vont des médias aux marques de distribution en passant par les banques et les institutions financières. Forrester prévient : Internet mobile n’est pas l’Internet de bureau. Il convient donc d’adopter une stratégie de communication et de distribution propres à ce canal nouveau.
Le succès de l’iPhone aura été un catalyseur, permettant de révéler le potentiel de ce marché en devenir. Mais la hype sera de courte durée. Dans un rapport intitulé « Is an iPhone App Right For You? », le même analyste estime que, pour l’instant, la stratégie mobile d’une marque peut se satisfaire d’une application sur iPhone, l’App Store étant déjà bien intégré auprès de ses utilisateurs. Il ne faudrait pas pour autant snobber le reste du monde mobile. Forrester estime qu’il convient de garder un oeil sur d’autres modes de distribution, à commencer par BlackBerry App World et Android Market, mais aussi Windows Marketplace for Mobile (Microsoft) et Nokia Ovi Store, lancé cette semaine.
« Curieusement », les modèles en croissance – dans un climat bien morose sur fond de « crise » – sont ceux qui adoptent une stratégie de système et de services mobiles, à l’image d’Apple et RIM.
3 freins à l’embauche
Quels sont encore les freins à une plus large adoption, une fois l’offre de services en place ? Le trio « appareil / réseau / prix ». La Belgique ne figurait pas dans l’étude lancée par Forrester : dommage. Mais analysons froidement la situation à la lumière de ces trois critères.
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D’une part, des terminaux à bas prix dotés d’une autonomie acceptable. Un mobile permettant d’accéder à Internet confortablement représente aujourd’hui un investissement de 250 à 750 euros. D’où l’importance de la mise en place rapide d’offres de « vente couplée », permettant de garantir l’accessibilité au plus grand nombre. Que penserait-on d’un opérateur ADSL qui proposerait une offre de télévision numérique en imposant un investissement de 250 euros pour un décodeur HD ? Le partenariat entre constructeurs et opérateurs est nécessaire. Il n’a jamais été très sollicité en Belgique.
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Une étude menée par Opinion Way en mars 2008 évoquait le prix comme principal frein au développement, davantage que la limitation technologique. Aux Pays-Bas, où le taux d’adoption connaît une croissance très forte (24 %), l’investissement mensuel ne dépasse pas 10 euros pour un forfait sans limites, là où notre pays affiche des tarifs pouvant aller de 18 à 55 euros par mois chez les 2 opérateurs 3G, hors promotion (toujours temporaire). Le seul effort à saluer est celui de Base, qui propose 500 MB pour 10 euros, via la technologie EDGE (soit l’ISDN face à l’ADSL).
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Enfin, le déploiement du haut débit. Et là, inutile de tourner autour du pot, la Belgique est – ce n’est une surprise pour personne – très à la traîne. Si Proximus revendique 90 % de couverture 3G/HSPA (on parle ici de couverture de la population et NON du territoire), ses concurrents adoptent une stratégie plus prudente. Elle est compréhensible – vu les montants en jeu – dans de larges contrées comme la France ou l’Italie : elle est simplement symptomatique d’une absence de volonté ou d’un attentisme dans notre pays.
Certes, il faut ajouter à ce triumvirat un autre critère de poids, le « désir » de l’utilisateur. L’expérience iPhone l’a démontré : l’apport d’un terminal capable de répondre simplement aux besoins des consommateurs joue un rôle de facilitateur et de déclencheur. Il en est de même pour les utilisateurs – professionnels principalement – du Blackberry.
La conversion semble rapide : 23 % des internautes sur mobile considèrent que l’absence de connexion sur mobile était un vrai manque pour eux (IAB France).
Lien : www.forrester.com/
Moi en tous cas, en plein centre-ville, dans mon entourage, mes collègues, mes amis, ma famille, je n’ai jamais connu personne qui soit intéressé de près ou de loin par un abonnement internet mobile.
Encore une fois on fait dire ce qu’on veut avec toutes ces études.
La Belgique, c’est pas que la capitale et c’est pas la France ou les USA.
Philippe. Le problème est que ton expérience personnelle n’a pas valeur d’étude. Je pourrais très bien te répondre que dans mon entourage, c’est exactement le contraire. Beaucoup s’intéressent à l’internet mobile.
Mais soyons clairs. Les services mobiles ne décolleront que lorsqu’ils auront intégré la localisation de manière systématique.
Je ne connais personne qui soie intéresser par l’internet mobile à part moi
motif : terminaux trop chers, trop gros, forfait trop cher, …
moi je trouve juste qu’ils n’y a pas assez de sites adaptés ( correctement) a l’internet mobile
L’étude est européenne. Elle porte sur un échantillon de 14 333 personnes. Elle est au-dessus de tout soupçon et concerne toutes les couches de la population, rurales comme urbaines.
il n’on pas mis la Belgique dans l’étude de peur de faire tombe la moyenne hehe
toute façon on est le mouton noir dans le domaine de l’internet
et dire qu’on était les premiers au début de l’ADSL
Pour le moment, pour les gens, c’est « moins je paie mon GSM, mieux c’est ». Ne dites pas le contraire. Le surf c’est sur l’ordi dans la tête de 9,9/10 des gens.
Que ce soit en train de changer n’est pas nécessairement un bon signe. Car on vivait bien sans avant.
Pour moi, un téléphone c’est pour téléphoner. Il faut qu’il soit ergonomique et solide. Le lecteur mp3 à la limite pour éviter les cris de jeunes filles en fleurs dans le métro. Mais certainement pas pour surfer sur un écran 3.8 ou prendre des photos à moitié réussies. Et puis la journée en général, les gens travaillent et le soir, ils ont autre chose à faire que de vite surfer sur leur GSM portable.
Vous ne comprenez pas que c’est un besoin non nécessaire pour la majorité et que l’on va créer de toutes pièces.
On vivait bien sans la téléphonie mobile avant, on a bien vécu sans voiture également, on a même vécu sans eau chaude !!! Si si…
Le surf uniquement sur PC pour 9,9 personnes sur 10 ? Tu vises un peu haut je pense. Ou alors tu ne prends pas en compte les professionnels (et ils sont nombreux) qui vont checker leurs mails, ne serait ce ça, sur leur gsm car en déplacement, tu ne prends pas en compte les jeunes de 18 à 25 ans qui, je pense, est une tranche d’âge fortement touchée par l’internet mobile et notament par m.facebook.com …
Et on lisant ton post je vois que pour toi ton gsm ne sert qu’à téléphoner et à la limite pour le lecteur MP3. Ce n’est pas le cas de tout le monde non plus. Je reviens sur les deux publics que j’ai ciblé avant, les profesionnels par exemple ont souvent besoin d’un agenda qui tiennent la route ans lequel ils pourront rentrer aisément leurs rdv, énormément de contact, etc…. Dans la seconde catégorie, les jeunes, se servent maintenant des applications Youtube, Facebook plus que pourrait le penser, se servent également de l’appareil photo pour s’envoyoer des MMS ou encore pour ma part par exemple j’ai un programme qui « scanne » les cartes de visites et c’est très important pour moi. D’autres ont juste besoin de téléphoner et d’être joignable, etc…
C’est quand même superchouette d’avoir tout l’internet ou presque dans sa poche . Par exemple on peut lire un livre ou le journal (en ligne ou sur une page enregistrée) pendant qu’on fait la file ou qu’on poireaute dans une administration .
Par contre c’est vrai qu’il manque encore le player 9 sur les gsm . Pour ça il faut une tablette internet de préférence 3g . J’ai d’ailleurs bien l’intention d’en acheter une si Nokia veut bien accoucher enfin du N820 !
Je regarde le concours reine Elisabeth et une interview d’un candidat qui se plaint très fort d’avoir été privé de gsm pendant une semaine !
C’est vrai que c’est inhumain .