Nous nous étions déjà posé la question de savoir s’il fallait succomber aux charmes du Bluetooth stéréo mais cette fois, la réponse prend une nouvelle tournure.

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Dans la photo ci-dessus, nous avons volontairement fait un gros plan de l’essentiel de l’accessoire. Autrement dit, un chargeur et deux diffuseurs intra-auriculaires. D’un côte, la batterie et de l’autre, l’ensemble des composants électroniques. Le tout est relié par un fil doté tout de même d’une excroissance permettant d’inclure un bouton d’allumage et d’extinction. Une LED témoin indique si l’appareil fonctionne ou s’il est éteint. En charge, du côté de la batterie, une lumière rouge s’affiche. Elle passe au vert lorsque la pile est pleine.

Afin de garder une longueur d’avance sur le marché des écouteurs Bluetooth, les ingénieurs de Sony Ericsson ont souhaité franchir une nouvelle étape dans la miniaturisation. Cela a posé deux problèmes. Le premier est qu’il devient complexe d’afficher la marque, le nom du modèle et les inscriptions légales sur l’appareil lui-même. Ces données sont compilées sur un auto-collant du cordon reliant les deux diffuseurs. Le second problème est celui de la tenue des écouteurs. En effet, à première vue, les IS800 pourraient s’envoler aux premiers mouvements. C’est pourquoi l’accessoire est livré avec trois tailles de caoutchouc protecteur et une pince d’attache.

En utilisation audio, les IS800 sont tout simplement un bonheur. L’accroche Bluetooth est raisonnable (quelques déconnexions sur distance ou en environnement contenant des obstacles) et le confort d’écoute est semblable à une connexion filaire. L’absence de tout élément superflu implique une aisance d’utilisation unique. Il serait difficile d’être plus enthousiaste puisqu’il n’existe plus de possibilités qu’un fil tire plus d’un côté que d’un autre. Bref, en un mot comme en cent: une pure merveille.

Dans un espace aussi réduit, la batterie doit tenir une promesse de quatre heures d’écoute continue. Le pari est tenu. C’est surprenant mais approximativement vrai.

S’il est pratiquement impossible d’émettre un reproche sur ces écouteurs en utilisation audio, la critique est moins radicale en téléphonie. Si le fil est placé à l’arrière du cou, le micro est véritablement mal placé pour tenir une conversation sans perturbations. L’idée est, dés lors, de basculer le fil en dessous du menton. C’est moins sexy, moins confortable mais essentiel en cas d’appel.

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