La fondation Symbian compterait plus de 150 partenaires déjà
Laurent Redondo Sanchez vous l’annonçait le 24 juin dernier : dace à la montée en puissance de systèmes d’exploitation concurrents, Nokia, Sony Ericsson et Motorola ont décidé de fusionner les développements et investissements réalisés autour de S60 et UIQ au sein de la Fondation Symbian. De nouveaux partenaires se manifestent : faire de l’ombre à Android, à tout prix.
A l’annonce par Nokia de la création de la « Fondation Symbian », de grands opérateurs comme Vodafone et Docomo s’affichaient du voyage. De grands constructeurs faisaient aussi un geste, parmi lesquels Motorola et Sony Ericsson, propriétaires de UIQ, une variante de SymbianOS. L’objectif : un système d’exploitation unifié, développé par tous les membres de la Fondation. Symbian était jusqu’ici lui-même fragmenté entre S60, UIQ et MOAPS (Docomo).
Aujourd’hui, la Fondation se targue de disposer de plus de 150 adhérents ! En plus des opérateurs actuels (parmi lesquels on compte également Orange et AT&T), d’autres opérateurs se manifestent, parmi lesquels la filiale de Hutchison, 3, opérateur exclusivement 3G implanté dans neuf pays dont le Royaume Uni. TIM et América Móvil se joignent également au mouvement. Des constructeurs et des éditeurs ont eux aussi ces derniers jours annoncé leur adhésion : Applix, Sasken, EMCC ou encore Texas Instruments et Marvell. Il est amusant de constater que bon nombre d’adhérents sont des multi-récidivistes : ils sont déjà partenaires d’une foule d’autres fondations et regroupement divers, dont Android, LiMo, etc.
Comme l’écrivait le 24 juin Laurent Redondo Sanchez, « même si la Fondation Symbian devrait démarrer ses activités en 2009, les premiers appareils qui utiliseront le système d’exploitation unifié ne verront pas le jour avant 2010. Symbian profitera des avancées actuellement réalisées sur UIQ 4 et sur la prochaine génération S60. »
Lien : symbianfoundation.org
Et ben, si on regarde ce que tous ces gens ont fait séparément, ça promet… Ils foutent déjà le bordel dans leurs propres appareils (peu de cohérences entre modèles d’un même constructeur) et services (j’ai suivi le roadmap Vodafone durant quelques années et c’était pitoyable) alors s’ils doivent se mettre d’accord pour une solution commune…
Cette initiative est, selon moi, un gros parapluie que toutes ces boîtes ouvrent pour cacher leur propre incapacité à mettre en place un OS digne de ce nom. En le faisant tous ensemble, ils diluent simplement la responsabilité (et les coûts). Plouf!
Le plus important ici est sans doute le passage en logiciel libre de la plateforme unifiée…