Nous pourrions croire que l’augmentation très significative d’appareils compatibles MMS aurait rendu cette voie propice à l’envoi de messages à contenu riche et à haute valeur ajoutée. L’expérience d’un producteur de contenu est relativement explicite à ce propos.

Les développeurs qui ont mis au point l’offre mobile de contenu destinée aux femmes (Flair Mobile, par exemple) ont rencontré une série de difficultés pour mettre au point un service par MMS. Sur leur blog, mobileladies.be, ils expliquent que BASE n’accepte pas l’envoi de MMS via un numéro court et qu’il n’est pas si évident que cela de configurer un téléphone chez Proximus. Ce qui implique de lire ces MMS sur un site web. Site web qui, par ailleurs, ne fonctionne pas pour le moment et qu’une nouvelle version de ce site devrait arriver.

Ring Ring, le partenaire technique, conseille simplement d’exploiter le WapPush comme c’est le cas pour les publicités envoyées par Pumbby. Auprès autant d’années d’activité, doit-on finalement comprendre que le MMS est déjà sur une voie de garage ? Ou est-il simplement en sursis avant l’arrivée massive de l’e-mail mobile ?