Accent appuyé sur l’internet mobile avec le Sony Ericsson K660i
Chez Sony Ericsson, la série K n’héberge pas que des téléphones Cyber-Shot. Désormais, il faudra aussi compter avec les téléphones orientés vers l’internet mobile. Cette fonctionnalité n’est pas vraiment une nouveauté mais Sony Ericsson compte appuyer sa communication et son marketing sur ce point, particulièrement soignée sur le K660.
Si le Sony Ericsson K660 est effectivement loin d’être le premier téléphone à pouvoir lire des pages web, il incorpore des touches dédiées spécifiquement à l’usage classique d’internet et permet de basculer en mode horizontal. Le navigateur embarqué (Access Netfront) s’inspire clairement des dernières innovations vues, entre autres, au sein d’Opera Mini. Par exemple, le curseur se positionnement directement sur les champs de saisie qu’on peut trouver dans les formulaires web ou les pages de login, par exemple. Amusant : le fond d’écran peut se muer en tableau d’affichage de flux RSS. Pousser l’internet mobile sans connectivité exemplaire serait un peu stupide. Le K660i est un téléphone tribande EDGE/HSDPA. Le Wi-Fi est malheureusement absent.
Si Sony Ericsson ne fait pas (encore) partie de l’Open Mobile Alliance, le partenariat avec Google court toujours. Google Maps est livré d’office, le moteur de recherche de la page d’accueil de Netfront n’est autre que Google.
Le K660 ne fait pas que parcourir brillamment la toile, il affiche également des fonctionnalités multimédia. Relativement classiques dans cette gamme. Le capteur photographique affiche deux mégapixels et peut envoyer clichés sur un blog et vidéos vers une adresse e-mail. Côté audio, le lecteur multimédia classique est embarqué avec PlayNow et TrackID. Radio FM en prime.
Présenté à Londres ce mardi, il m’a été possible de l’utiliser quelques minutes. Le slogan « Web For Youth » n’est pas usurpé. Il s’agit d’un téléphone soigné, frappé d’un design tendance avec un thème classe et efficace. Le K660 a tout pour plaire. Même si Sony Ericsson a soigné les détails au niveau de l’accès à internet, il manquera certainement une fonctionnalité très prisée : la messagerie instantanée via MSN. On m’a assuré que j’avais entre les mains un prototype susceptible d’évoluer mais il est peu probablement que Microsoft laisse Sony Ericsson donner un logiciel d’accès gratuit à son réseau. Outre ce détail, les touches de raccourci web sont, elles, peu évidentes. Certes, elles apportent un plus non-négligeables. Il aurait été préférable d’y adjoindre un écran tactile. Visionner une page d’une certaine longueur attaque les articulations de doigts. Peu avenant.
Mais l’allure du téléphone et les fondamentaux présents font qu’il s’agit d’un appareil qui vaut le détour dans sa gamme de prix. Un prix qu’on nous a décrit dans le marché. A vérifier l’année prochaine…
6.03.2008, 18h28