iPhone, les hommes savent pourquoi.
Le 29 juin, les Etats-Unis vont sans doute assister à l’événement le plus important depuis leur indépendance*, la sortie de l’iPhone. Même si des préventes très contestées et jugées fantasques ont commencé en Europe, il nous faudra logiquement attendre la fin de l’année pour y goûter. Mais quel profil a donc l’acheteur potentiel de l’iPhone ? Solutions Research Group a mené l’enquête durant le mois de mai. C’est un homme (72 %) de 31 ans – mon âge, bon sang ! -. Environ 30 % des tranches 15/24, 25/34, 34/49 se disent intéressés : l’engouement est donc très partagé. Le wanna-be-iPhoner-type est abonné à T Mobile (15% contre 12 pour AT&T, l’opérateur qui a négocié l’exclusivité de l’iPhone). Sur l’échantillon représentatif composé de 1230 Américains, 52 % ont déjà un iPod. Très étonnant : l’iPhone est connu par 73 % des sondés. La campagne markéting a donc extrêmement bien fonctionné depuis l’annonce en janvier 2007. En attendant, les informations confidentielles, basées sur les fantasmes, vérités et autres bruits de couloir, se font jour : la dernière polémique en date concerne le clavier virtuel, lequel serait jugé un « désastre » selon John C. Dvorak de MarketWatch. Sa source : « a call last night » (un appel hier soir) par un « sombre inconnu qui souhaite le rester ». Pendant ce temps, les files s’allongent, AT&T se frotte les mains, les Apple Stores préviennent que la cohue sera inévitable, les rumeurs vont bon train et… la vie continue pour le reste du marché. Jour « i – 12 ».
* (à ne pas prendre au premier degré)