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(25/07 21h30, mise à jour avec plusieurs photos et informations supplémentaires) Si SonyEricsson avance en coulisses une date de sortie très prochaine pour le P990i – mi-août selon nos informations -, rares sont ceux qui ont déjà pu approcher le successeur du P910i. Surprise cet après-midi : la réception d’une boîte grise affichant un nom de code qui nous ravit, i.e. « SonyEricsson P990i ». La rédaction de BelgiqueMobile n’est pas peu fière de vous offrir la primeur de cet appareil qui sera, nous en sommes déjà certains après quelques heures d’utilisation, un succès de vente. C’est que ce mobile 3G, qui a su se faire attendre, offre un concentré de technologie on ne peut plus complet, articulé autour de la plateforme UIQ, déjà embarquée par le M600 – dont nous continuons de penser qu’il s’agit là sans doute le Blackberry que RIM aurait aimé construire ! – : un clavier numérique, un clavier AZERTY, un appareil photo numérique de 2 Mpx avec autofocus, une connectique (presque) sans faille – 3G, Infrarouge, Bluetooth et WiFi, pas de EDGE -, une caméra frontale pour la visiophonie, un écran tactile et une bonne dose de logiciels destinés tantôt au business, tantôt au multimédia et à l’Internet de poche. Public : technophiles et business.

Les couleurs de l’appareil influencent désormais celles de la boîte. Là où les K800i et M600 s’offrent un emballage noir, c’est le gris qui domine ici. Ouverte, la boîte comprend (Ndlr : nous avons reçu un exemplaire français et non un prototype) le socle, un chargeur, un câble USB, une lanière et les écouteurs classiques – dommage de ne pas avoir poussé l’esthétisme jusqu’à l’adoption des excellents casques livrés avec les mobiles Walkman -. Une boîte renforme les manuels et autres CD ROM. Sur Macintosh, le P990i n’est pas encore reconnu par le système – pas plus que son petit frère le M600 -. Je devrai donc utiliser la désertée partition Windows pour synchroniser mes contacts et installer certaines applications.

Un rapide test de l’appareil photo donne des résultats bons – sans plus – à l’intérieur, mais des plus encourageants à l’extérieur sans réglage particulier. Un exemple ? Voici Oki, mon chat, dissimulé sous une plante. Plan idéal pour tester les capacités de l’autofocus.

Si les mobiles qui affichent 150 grammes me font généralement horreur, l’impression donnée par la prise en main de ce P990i m’apparaît à peine plus lourde que mon K800i, affichant pourtant 110 grammes tout habillé. Sans doute l’ergonomie matérielle générale d’un appareil peut-elle influencer cette donnée subjective : après tout, la plupart des iPod en circulation dépassent 135 grammes. Détaché de son clavier numérique, qui accentue l’impression de volume, le P990i se rapproche des dimensions du M600.

Disposant d’une connectique 3G et WiFi et de logiciels multimédia clairs et réussis, d’une radio FM RDS, on peut aisément imaginer que ce P990i, par l’entremise de cartes MemoryStick Duo – dont la capacité peut atteindre 4 Go -, risque de bien remplir la fonction de baladeur numérique audio et vidéo. Le téléchargement de podcasts, coûteux – par la taille des fichiers en regard des maigres, et c’est un euphémisme, forfaits accordés par nos opérateurs mobiles au prix fort – en UMTS, peut transiter par les réseaux WiFi : une affaire de secondes ou de minutes en somme. Restera à développer une application ad hoc, ce qui ne sera guère difficile vu la présence de la plateforme UIQ 3 de Symbian qui est extensible à l’envi (GPS, applications d’entreprise, courriel).

Le partenariat avec Google se voit confirmé : la page d’accueil du navigateur affiche des liens vers les services mobiles de Google, par ailleurs de plus en plus nombreux (Blogger, Gmail, Google Actualités, Google Recherches, Google Maps).

Quelques impressions en vrac :

• Réception 3G identique au K800, au-dessous des performances de Nokia.
• Navigation nettement plus rapide dans les menus qu’avec le M600i.
• Le navigateur Web refuse désespérément de se lancer. Nous ré-essayerons plus tard.
• Finition exemplaire, écran clair, grand et lumineux.
• Appareil photo doté d’un cache : au diable les poussières.
• Son principal concurrent ? Nous serions tentés de dire le N80 de Nokia.
• Son prix ? Environ 650 euros.
• Sa disponibilité ? Selon nos informations, mi-août. (NdlrDates de livraison confirmées entre les semaines 31 et 34)

A suivre très prochainement sur BelgiqueMobile.