Itinérance ? Ne quittez pas. Transatel vous "informe".
Si la Commission européenne a promis de faire baisser les tarifs exorbitants de l’itinérance (le « roaming »), certaines initiatives, souvent très « poudre aux yeux », voient le jour chez bon nombre d’opérateurs, dont Orange et Vodafone. De son côté, Transatel, opérateur virtuel offrant l’abonnement multi-pays, lance le site www.saveonroaming.com.
Avec SaveOnRoaming.com, Transatel met en ligne un site « d‘information », histoire de faire entendre sa voix et d’occuper une position clé au cœur de la bataille européenne qui fait actuellement rage. Le site est encore très pauvre en informations, en construction… et uniligue (anglais). Autant dire que nous avons été relativement déçus à la la visite du site web, à plus forte raison après la lecture d’un communiqué de presse pourtant prometteur.
Vous aurez évidemment rectifié un terme clé : il ne s’agit pas ici d’un site d’information neutre, ni même d’un site web de comparaison de tarifs, mais d’un outil markéting destiné à démontrer que la stratégie d’opérateur virtuel (MVNO) permet aux abonnés voyageurs, majoritairement des « professionnels », de bénéficier de tarifs modérés, quel que soit le pays où ils se trouvent, pour autant que le pays soit couvert par Transatel. Résultat : une économie de 50 à 70 % sur le segment (France, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg…). Pour les destinations « hors couverture », les tarifs sont alignés sur les offres professionnelles des opérateurs classiques.
Rappelons qu’en Belgique, Transatel exploite le réseau BASE. En France, Bouygues Telecom.
A ce propos, la Commission européenne vient de lancer une deuxième consultation sur le prix de l’itinérance. L’objectif est qu’en Europe, un appel ne soit pas plus cher qu’un appel sur son réseau domestique majoré de 20 cents. Un excellent article de ZDNet donne les caractéristiques principales de cette seconde consultation :
zdnet.fr/actualites/telec…